Vous est-il arrivé de vous réveiller avec une douleur à la mâchoire, particulièrement lors de périodes de stress? Les migraines vous empêchent-elles parfois de bien fonctionner dans la journée? Votre conjoint se plaint-il de vos grincements de dents nocturnes?
Si oui, il se peut que vous présentiez les symptômes du bruxisme. Le bruxisme nocturne consiste à contracter les muscles masticateurs hors des périodes de mastication et de déglutition et de manière inconsciente. Il peut être statique (serrement des dents uniquement) ou dynamique (grincement des dents accompagné de légers mouvements latéraux de la mandibule).
Le bruxisme pourra être observé et entendu par le conjoint, ou, s’il est sans bruit, il pourra être accompagné de douleurs aux dents, à la mâchoire ou détecté lors de l’examen dentaire. En effet, l’hygiéniste ou le dentiste pourra observer une forte usure des dents. Les bruxomanes présentent souvent un tableau psychologique lié au stress et à l’anxiété chronique. Ils ont un rythme de vie souvent trépidant et ont de la difficulté à se détendre. C’est en grinçant des dents qu’ils évacuent le stress.
Les conséquences du bruxisme au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire et des dents sont la douleur aux dents ou à la mâchoire pouvant irradier jusqu’à la région cervicale, les migraines, l’usure des dents par abrasion avec ou sans sensibilité à la chaleur et au froid (en lien avec l’usure de l’émail) et, finalement, dans les cas sévères, une dysfonction masticatoire.
Dans tous les cas, votre dentiste vous recommandera l’utilisation d’une plaque occlusale qui sera portée la nuit. Cette plaque occlusale est fabriquée dans un laboratoire dentaire sur mesure à partir d’une empreinte de vos dents et permettra d’éviter les contacts entre les dents pour prévenir leur usure prématurée. De plus, elle permettra une relaxation musculaire non négligeable qui aura certainement des effets positifs sur la gestion de la douleur et des migraines. Bref, elle améliorera votre qualité de vie.
Discutez-en avec vote hygiéniste ou votre dentiste!
Le processus diagnostique du cancer de la cavité buccale débute parfois lors d’une visite de rappel ou d’un examen complet chez votre dentiste. Ce dernier vous demandera d’énumérer les symptômes ressentis. Il fera avec vous le bilan de vos antécédents médicaux (cancer antérieur, perte de poids, etc.), de vos antécédents familiaux (cancer de la tête et du cou ou autres cancers chez un membre de votre famille) et des facteurs de risque (consommation de tabac, consommation d’alcool ou de drogues, exposition au soleil et aux rayons ultraviolets, infection au virus du papillome humain).
Il procédera ensuite à l’examen buccodentaire proprement dit. Cet examen permet de détecter les signes observables d’un cancer de la cavité buccale. Il vérifiera donc la symétrie du visage et du sourire. Il examinera attentivement la bouche et palpera les tissus mous à l’intérieur de la bouche tels que les joues et les lèvres pour détecter, s’il y a lieu, une masse, une lésion ou un œdème. Il palpera également le plancher de la bouche et de la langue et le plafond de la bouche. Il observera ensuite les mouvements de la langue et la déglutition en prenant soin de vérifier les glandes salivaires.
S’il observe quelque chose de suspect, il pourra procéder à une biopsie (le dentiste prélève du tissu afin de le faire analyser en laboratoire). Ce prélèvement sera envoyé en pathologie dans un centre hospitalier pour détecter la présence de changements cellulaires suspects. Votre dentiste vous dirigera vers un spécialiste (ORL) qui poursuivra le diagnostic différentiel à l’aide d’autres tests et examens (endoscopie, fibroscopie de la déglutition, radiographie, échographie, tomodensitométrie, imagerie par résonnance magnétique).
En effet, il est primordial d’éliminer à ce stade toute autre affection ou problème de santé pouvant s’apparenter par ses signes et symptômes à un cancer de la cavité buccale. La radiographie panoramique ou panorex de la bouche s’avérera un outil indispensable pour évaluer si le cancer s’est propagé aux mâchoires.
Plus le cancer de la cavité buccal est diagnostiqué tôt, plus les traitements sont efficaces et plus les chances de guérison complète augmentent. L’examen complet ou de rappel au Centre dentaire Parisloft inclut cet examen clinique simple, mais combien indispensable. Pourquoi s’en priver?
Tous les patients sont à la recherche du dentiste qui ne fait pas mal… Alors qu’elle a longtemps été négligée en médecine dentaire, la gestion de la douleur s’avère aujourd’hui un enjeu de taille et une priorité pour votre dentiste.
Simple à réaliser, efficace et pratiquement sans risque, l’anesthésie par voie intraosseuse s’avère un choix judicieux parmi les techniques d’anesthésie. En fait, elle peut constituer la méthode d’anesthésie courante d’un centre dentaire. Cette technique offre des résultats constants et probants qui incitent les praticiens à la privilégier, puisqu’elle n’occasionne aucune complication postopératoire.
L’AIO (anesthésie intraosseuse) est immédiate et de durée variable selon la quantité d’anesthésique utilisée et le type de vasoconstricteur administré en concomitance. La première étape consiste à anesthésier la muqueuse. Le design de l’aiguille permettra une insertion indolore. La deuxième étape consiste à perforer la corticale de l’os grâce à la rotation de l’aiguille de façon discontinue pour éviter un échauffement du site. La corticale n’étant pas innervée, le patient ne ressent aucune douleur à ce stade. Votre dentiste vous avisera au préalable de la sensation de vibration et du bruit provoqué par le moteur d’entrainement de l’aiguille. La troisième et dernière étape est l’injection lente et progressive de la solution anesthésique. La quantité injectée et la concentration du vasoconstricteur seront déterminées par votre dentiste en fonction du temps opératoire planifié. Cet effet de vasoconstriction pourra être ressenti par le patient. Ce dernier pourra expérimenter une légère tachycardie (augmentation du rythme cardiaque) qui s’estompera rapidement. Le dentiste bien avisé vous informera de cet effet probable juste avant la procédure.
L’efficacité de l’anesthésie intraosseuse repose sur l’injection du liquide anesthésique directement dans l’os spongieux de façon à se rapprocher de l’apex des dents à traiter. Il s’agit donc de pratiquer l’anesthésie locale là où elle sera la plus efficace. En effet, plus le lieu d’injection se trouve éloigné de l’apex de la dent à traiter, plus le volume de liquide anesthésique doit être important, d’où les effets indésirables de l’injection tronculaire à l’épine de SPIX, par exemple (difficulté à parler et à s’alimenter, engourdissement et risque de morsure, enflure du visage, etc.). Dans bien des cas, ces inconvénients ont des effets esthétiques et fonctionnels qui durent quelques heures.
Pas de problème, direz-vous? Bien entendu, ces désagréments sont bénins et de courte durée dans la majorité des cas, mais qu’en est-il d’une méthode qui vous procure le même effet anesthésique sans les effets négatifs? Se questionner, c’est y répondre! En fait, votre dentiste saura vous proposer la technique de choix au moment opportun. Vous serez déjà bien informé!